Le début de l’Euro en Suède sonne le retour du foot féminin au devant de la scène cet été, et comme à chaque compétition, on en attend beaucoup des françaises. Ces Bleues qui, depuis un certain temps, ne cessent de grimper dans le classement du football mondial, ont fini quatrièmes au JO 2012 et lors de la dernière coupe du monde. Toujours au pied du podium, on peut comprendre qu’aujourd’hui les joueuses de Bruno Bini ont soif de plus. Et on n’en demande pas moins.

Stabilité

Stabilité, le mot d’ordre de l’effectif de Bruno Bini. Depuis la coupe du monde 2011, une équipe type s’est dessinée, et n’as plus réellement bougée du terrain. Avec un classique 4-4-2 clairement portée sur l’attaque, Bini a cherché à mettre en place des titulaires indiscutables : Sarah Bouhaddi aux buts, avec le duo défensif impeccable Wendie Renard et Laura Georges, aidées sur les cotés par Laure Bouleau et Corine Franco. Au milieu, le poumon de l’équipe, dans une position de numéro 10, Louisa Necib porte bien son surnom de ‘’Zidanette’’. A cote d’elle, Gaetane Thiney et Camille Abily font le travail au milieu offensif, tout comme Elise Bussaglia et la capitaine Sandrine Soubeyrand en récupération. Et pour aider tout ce beau monde en pointe, la cerise sur le gâteau avec des statistiques impressionnantes à son compteur, la buteuse Marie-Laure Delie.

Coaching

Bruno Bini, ou le coaching gagnant, qui possède dans son arsenal de techniques celle d’avoir sur son banc de touche des remplaçantes décisives, souvent même titulaires. Entre autres Camille Catala, Eugenie Le Sommer et Elodie Thomis, autant de talents explosifs qui mettent le feu dès leur entrée en jeu.

Cohésion

La cohésion est l’autre aspect important chez les Bleues. Les joueuses se connaissent très bien, ce qui n’est pas étonnant vu que la plupart évolue non seulement dans le même championnat, mais aussi dans la même équipe, l’Olympique Lyonnais. Sur les 11 joueuses habituellement titulaires, 7 jouent a l’OL féminin, club qui fait des merveilles en Europe depuis 4 ans.

Bruno Bini, ou la technique « on ne change pas une équipe qui gagne ». Avec une stabilité pareille, les hommes de Deschamps auraient beaucoup à apprendre de cette équipe féminine. Reste à le prouver pendant cet Euro.

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